L’accès à l’éducation dans la langue officielle de son choix est un droit

23 juin 2020

L’expérience éducative des jeunes francophones doit être équivalente et non proportionnelle à celle de la majorité. C’est la décision qu’a rendue récemment la Cour suprême du Canada dans un dossier opposant le gouvernement de la Colombie-Britannique au Conseil scolaire francophone et à la Fédération des parents francophones de la Colombie-Britannique[1]. En vertu de cette décision historique, les gouvernements provinciaux ne pourront plus se défaire de leurs responsabilités en matière d’éducation : « [l]’argument monétaire ne pourra pas être évoqué par les provinces, via l’article 1er de la Charte, pour se soustraire à leur obligation de financer adéquatement les écoles de langue française, tranchent les juges. »[2]

AOcVF est très encouragée par cette décision. Trop souvent, les droits des communautés linguistiques en milieu minoritaire sont mis à l’écart. Ce jugement met à l’avant-plan l’importance de l’accès à une éducation de qualité dans les deux langues officielles, y compris dans les milieux linguistiques minoritaires comme en Ontario français.

[1] https://onfr.tfo.org/decision-cour-supreme-du-canada-education-en-francais/

[2] Idem.

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